IE=EmulateIE7' http-equiv='X-UA-Compatible'/> La Malola family around the World!: 2009

Pourquoi un blog, diriez vous?

Parcourir le monde voici notre projet ! la family malolé se prépare à faire un voyage pas comme les autres.

Rien ne sera plus comme avant, c'est le genre d'expérience qui fait du bien à la vie, qui donne du sens au monde qui t'entoure..... Que du bonheur en somme.


lundi 28 décembre 2009

Bonne année 2010

bonjour à tous,

Merci pour vos voeux de fin d'année, cela nous touche beaucoup. C'était un Noel un peu spécial dans un environnement paradisique , mais loin de vous ! feter Noel sur une ile perdue dans les Tuamotus,, quelques part dans le pacifique, c'est pas vraiment Noel meme si on nous a un peu forcé à le feter....( suite dans notre prochain chapitre : " Séjour dans les iles")

La Polynésie c'est bien, c'est beau, mais c'est extrement chère... ca nous a plumé tout notre budget du coup on a plus d'argent pour rentrer :-)



Bon baisers d'Auckland et Bonne année 2010 (nous on sera les premiers à le feter Na)

jeudi 17 décembre 2009

L'ile aux Moais

Isla de Pascua

Pour nous, l’île de Pâques c’est avant tout une destination rêvée, une terre mystérieuse, l’histoire de civilisations anciennes aux rituels nombreux.

Notre passage à l’île de Pâques marque aussi la fin de notre aventure latine, la fin de l’Amérique du Sud, et le début des îles du Pacifique.

A notre arrivée à l’aéroport de Hanga Roa, Maryline vit une petite frustration, nous ne sommes pas accueillis avec le collier de fleurs, tous touristes le reçoivent….les rituels se perdent….
Le premier jour, nous découvrons LE village de l’île, qui se résume à quelques boutiques pour touristes, des restaurants, agences de location, marché d’artisanat et 2 mini supermarchés où l’on trouve quelques produits. Les pascuans sont paisibles, ils rigolent beaucoup, entre eux, on se trouve bien loin du rythme des villes et du stress !

Première nuit sur l’île et…..premier réveil matinal, Léa pète la forme au réveil, impossible de la garder au lit plus longtemps, du coup, je pars me promener avec elle, il n’est pas encore six heures, mais il fait déjà jour. Nous croisons peu de monde, puis vers le port, un Pascuan entouré de deux demoiselles, des bières à la main. Je me dis qu’ils ont certainement passé la nuit dehors, puis un groupe de personnes qui parlent forts, peut-être des pêcheurs…… En nous rapprochant, je constate, bien loin de mon imagination, qu’il s’agit de la sortie de discothèque de la ville !

Plus tard, nous partons visiter un site hallucinant, un énorme cratère de volcan et un ancien village de cérémonies, le culte de l’homme-oiseau, théâtre de compétitions dangereuses, consistant à nager au milieu des requins pour atteindre l’ilot où se trouvait l’œuf, puis escalader un pic à 300 mètres de hauteurs avant de ramener l’œuf, toujours au milieu des requins, beaucoup de morts pour un seul élu au final. A la fin de la visite du site, Léa s’endort dans sa poussette, on est alors bien embêté car il n’y a pas de route goudronnée. Nous attendons un moment, puis nous décidons à prendre un petit sentier pédestre, obligés de porter la poussette et la princesse. Ainsi nous avons pu un peu communier avec les Pascuans de l’époque qui portaient de grandes charges pour se rendre au lieu de culte.

Le jour suivant, nous avons fait le tour de l’île en voiture, les paysages étaient magnifiques et les moais (statues), souvent reconstitués, nous laisse bien imaginer la force et le nombre de personnes qu’il fallait pour leur confection et surtout leur déplacement. Bref, on arrive presque à ressentir l’histoire de l’île, il n’y a que quelques touristes et panneaux d’interdiction qui nous ramènent à notre époque. Deux sites nous laissent bouche-bée, le volcan où des centaines de moais inachevés sortent du sol et le site des 15 moais dos tourné sur l’océan, mystiques et magiques.

Puis vient l’avant dernier jour, Léa, pénibles la veille, commence sa journée dans la tout puissance, cette fois s’en est trop pour nous. Du coup, nous avons vécu une journée éducative du début à la fin, cadrant et recadrant notre fille jusqu’au couché, C’était épuisant, pas très drôle mais dès le lendemain, notre petit ange était de meilleure composition ! Ouf.

Nous partons pour la Polynésie avec quelques heures de retard, l’avion finit par se poser sur la piste de Hanga Roa vers une heure du matin. Léa dort depuis 21h … la suite promet.

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mardi 8 décembre 2009

time out ... en polynésie

Iorana chers amis

merci pour vos messages...on ne répond pas toujours mais croyez bien que cela nous fait énormement plaisir .... Nous sommes actuelment en Polynésie francaise et c'est magnifique..du coup on préfére contempler les lagons plutot que notre écran .... mais on aimerait vous souhaiter un JOYEUX NOEL .... au cas ou on ne pourrait pas se connecter sur les motus
on reprendra le fil drès notre retour à la civilisation ..

NANA et à tout bientot pour de nouvelles aventures

La famille malolé

mercredi 2 décembre 2009

Valparaiso & Santiago

Valparaiso (19.11.2009) Santiago (25.10.2009)

Valpo c’est notre coup de cœur du Chili, une ville colorée, avec de superbes graffitis sur tous les murs. Enfin presque, il vaut mieux vivre dans les hauteurs…..plus c’est haut, plus c’est beau ! Notre pension, « Chez Filou », est un havre de paix. Nous avons un balcon avec vue sur le port et une partie de la ville. Notre hôte nous prépare des confitures maison et du vrai café pour le petit déjeuner, un régal.
Nous sommes contents de pouvoir nous poser quelques jours, de défaire nos sacs et de pouvoir déambuler dans les rues de la ville. Lorsque nous ne prenons pas les vieux ascenseurs pour monter au sommet, les montées sont abrupts, à comparer, le petit Chêne à Lausanne c’est de la rigolade.

On rencontre des amis suisses qui nous on apporté du bon Toblerone. Nous sommes impressionnés par le nombre de chiens dans la rue. On apprendra plus tard que la municipalité de Valparaiso avait démarré une campagne d’extermination des chiens. Du coup les chiliens s’étaient mobilisés et les avaient cachés chez eux durant les nuits. Une intéressante anecdote !

Nous sommes quand même un peu stressé car nous n’avons toujours pas reçu notre paquet de la Suisse et nous devons aussi acheter pleins de petits choses « nécessaires » à notre bien être ( J) avant d’attaquer le pacifique, puisque, tout est parait-il très cher !

Nous avons vécu nos 36h00 à Santiago comme un passage avant une nouvelle aventure. Cependant, Léa a pu jouer sur l’une des plus belle place de jeux du pays, voire de l’Amérique du Sud. Puis, le jour de visite, nous l’avons passé à déambuler dans les rues (propres) et à se faire « agresser » par les restaurateurs du Mercado centrale afin que l’on choisisse leurs poissons plutôt que celui de voisin. Il faut dire que depuis quelques temps déjà, nos regards se sont tournés vers le Pacifique !
www.maisondufilou.cl

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mardi 1 décembre 2009

Chiloé et volcan oserno

L’ile Chiloe climat rude, puis la douceur du volcan Osorno

A notre arrivée à Puerto Montt, il fait encore « frisquais », nous avions promis le printemps à Léa, mais c’était sans compter « El nino » qui fait durer encore un peu l’hiver dans cette région. Nous hésitons à avancer notre date de départ mais la gentille hôtesse de l’agence de voyage, nous conseille de rester un peu pour découvrir tout de même cette région.

Après une journée passée à Puerto Montt (ville portuaire), nous partîmes suivre les traces de Darwin sur l’île Chiloé.
La végétation est luxuriante, les églises en bois sont incroyables, uniques et magnifiques.

Une petite anecdote de ces quatre jours sur l’île. Nous avons décidé d’aller voir les pingouins, afin de les comparer avec ceux que l’on peut rencontrer en Argentine….( Faut bien s’occuper) Au moment de monter sur le petit bateau de pêcheurs, on nous demande d’attendre un peu car d’autres touristes arrivent. Tranquilles, nous entamons les pronostiques afin de savoir qui vont se joindre à nous. Quelle fût notre surprise lorsque nous apercevons quatre barbus en tunique traditionnelle descendre du taxi. Avec le moins de préjugés possibles, on se demandait quand même si ce groupe de pakistanais n’allait pas nous offrir un attentat suicide ou dans une moindre mesure faire exploser l’île aux pingouins !

Passés ces quelques jours, nous sommes allés voir du côté du volcan Osorno. Un volcan ayant des airs de mont Fuji. Pour y parvenir, la route ressemble à une publicité pour voiture : avançant par tous les types de temps, de la neige au bord de la route, du brouillard mélangés à d’autres fumées (celles du volcan émanations de la route) notre corsa parvient au sommet. Nous découvrons un télésiège, une piste de ski, un magasin de location de matériel….mmm l’envie est présente de s’offrir une petite descente.. mais bon financièrement c’était pas très bon marché…….nous reviendrons quand on aura des gros sous !

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dimanche 22 novembre 2009

4 jours de bateau dans les fjords Chiliens

02.11.09 -6.11.09
Les argentins nous avaient prévenus : il fait froid au Chili car il n’y a pas les montagnes pour stopper les vents venant du pacifique. On confirme, sensations glaciales dans la ville de Puerto Natales, nous nous réjouissons de monter à bord de ce grand ferry qu’est l’Evengelista. L’aventure commence vers 20h30, car il s’agit de passer une nuit à bord du bateau, au port, avant de glisser par monts et par fjords dans les courants patagons. Notre cabine est contigüe, elle se compose de deux petits lits superposés et un casier dans lequel passe tout juste notre sac. Notre première nuit se passe au frais car le chauffage ne fonctionnait pas, du coup nous avons tous le rhume au réveil. Mais au moins nous avions une fenêtre ( ce qui n’était pas prévu puisque nous n’avions pas le budget pour avoir ce luxe.. est ce que le charme de Léa aurait joué un role ?? nous ne serons jamais) Mais après …

Cette petite croisière apparaît comme un moment de repos pour les autres passagers, lire, regarder les paysages enneigés, sortir quelques minutes sur le pont avant retourner se réchauffer. Pour nous c’est la même chose avec une Léa, qui est le seul enfant à bord et qui, rapidement, devient la star du bateau. Au cours de la deuxième nuit, la bateau fait une halte pour décharger des vivres aux habitants d’un petit village, Puerto Eden, coupé du monde.

Durant le voyage, nous nous sommes arrêtés au pied du « glacier bleu », tout bleu, majestueux avec une étonnante impression d’être très loin de la civilisation (et c’est pas la loutre qui batifolait dans l’eau qui me contredira). A ce moment, nous avons même le droit à la musique d’ascenseur, victorieuse, devant ce spectacle grandiose.

Le bateau reprend sa route à travers les différents canaux et tout se passe pour le mieux, mais voilà, il y a un passage d’environ 12h00 qui n’est pas protégé, c’est l’ocean pacifique. Nous nous trouvons au centre des différents courants maritimes. Peu après le repas, nous avons bien senti que le bateau bougeait un peu plus, puis tout s’est amplifié rapidement, il y avait des creux de 5m. La plupart des passagers se sentaient mal, nous aussi, seule Léa semblait apprécier se balancement (centre de gravitation plus bas ou pied marin ?).
Mais a l’heure de la sieste, nous l’avons endormie au biberon (adicte difficile à s’en défaire..), grossière erreur car 3h00 plus tard, tous ses habits, ceux de Maryline et le lit étaient tâché d’un joli vomit à l’odeur de lait caillé…… et comme nous, les parents, nous nous sentions déjà vaseux sans cela, la situation devenait apocalyptique. Je nous revois encore, dans la salle de bain, essayant de nettoyer Léa, ses habits. Après cet incident, Léa se sentait bien, elle voulait bouger, jouer, avec des parents peu réceptifs, un peu pâles ! On réalise alors que l’on a pas le droit d’être les deux malade avec un enfant !

Dans la nuit, le bateau se stabilise, les vagues diminuent. Et le lendemain au petit déjeuner, tous les passagers affichent un sourire radieux, heureux d’avoir passé le cap.

La fin du voyage se passe plus ou moins tranquillement, à mesure que nous remontons, l’air devient plus doux, il fait bon sortir un peu sur le pont. Les paysages sont toujours aussi magnifiques, moins enneigés. Au matin du 4ème jour, nous sommes heureux de poser le pied à terre, même Maryline qui souffre encore un peu du mal de terre..... par moments !

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vendredi 20 novembre 2009

Ciao Argentina, Benos Dias Chili

Entrée au Chili, le 2.11.09

Spécial Interview de Léa
Voilà parfois comment
à"2 ans et demi"
on vit
l'Argentine




Retranscription intégrale, sans ajout ! que du vrai












Voilà Léa, nous prenons le bateau et quittons l’Argentine.
As-tu aimé ce pays ?

"Si si."


Au nord de l'Argentine, chaque village possède sa place centrale avec une place de jeux. Léa s'est donc défoulée auprès de ses nouveaux copains. Par contre, la patagonie, c'est joli mais il manque cruellement de places de jeux. Toutefois, la découverte d'animaux exotiques, on pu émerveiller notre léa.



Qu’est ce que tu as fait là-bas ?



"Jouer places de jeux, animaux.."

Ah tu as vu des animaux ? qu’est ce que tu as vu ?

"Des baleines et des pingouins,..., ( et quoi encore?) des oiseaux et des coquillages"




Est-ce que tu peux dire des mots en espagnole ?

"Ola que tal ? biennnne"

"Una masssss "

" Grassiasss"



C'est incroyable comment à cet âge, on assimile beaucoup de chose. Encore un mois de plus dans un pays hispanophone (et des parents qui pourraient maîtriser un peu mieux cette langue) notre Léa serait trilingue...( et oui on maintient toujours l'apprentissage de la LSF)





As-tu préféré le Brésil ou l’Argentine ?

"trop froid dehors,..., vent,.., il fait trop froid …on retourne piscine ? "



C'est sur la Patagonie, c'est pas les plages brésiliennes.



Et pis tes petits copains copines en Suisse, tu te rappelles ?

"Oui"

Nanami ? = au japon
Simon ? = avec tata
Sasha ?= joue bébé
Leny ? = tout nu à la piscine
Loic et Quantin ? = chezMalika
Helena et Franka ? = joue chez Malika



Kaléa, Keya, Ludo, loic, Jordan, Aisha, Ruben

Merci de nous envoyer des photos de vous histoire de lui rafraîchir la mémoire






mthorinburgdorfer@gmail.com





à tute


dimanche 8 novembre 2009

El calafate et environs

26.10.09 - 01.10.09
Nous attaquons une deuxième destination au froid. Cela fera en tout 2 semaines et nous devons dire que nous réjouissons d’atteindre le chaud..Toutefois les paysages et le fameux galcier « Perito Moreno » en valait bien la peine. Excursion donc vers ce glacier qui bouge, qui bouge. Dès notre arrivée, la neige nous attend. Une bonne couche est tombée durant la nuit et nous nous rappelons comment l’hiver peut être parfois rude, surtout avec nos chaussures d’été (qui sont très bien aérée de tous les cotés) Bref cela ne nous a pas empêché d’apprécier ce fabuleux glacier. Impressionnant par sa taille et par ses rugissements, nous ne savons toujours pas s’il faut se réjouir de son mouvement. Car même si ce glacier s’auto-alimente, il perd 2 mètres de longueur par année. Vive le réchauffement climatique. !! Pour notre charmante progéniture, Léa trouve ce mouvement, résumé en un « plouff » extraordinaire et elle en redemande toujours et à chaque fois que nous voyons une image de ce glacier, le « plouff » est évoqué.

Nous quittons Magali, qui va rejoindre la Suisse, un peu trop tôt peut être mais pour de bonnes raisons. (finir ses études en étant une). Ce jour là, Léa fêtait ses 2 ans et demi. Nous lui avons offert une joli gâteau au chocolat et à la dolce de leche. Mais nous serons plus tard, après deux jours de fièvre que Léa s’est offert une molaire ! Nous avons donc du déplacé nos projets du jour mais sommes soulagés de savoir qu’il ne reste plus que deux molaires à sortir.

El Chalten, destination de randonneurs et de condors. Nous décidons d’y aller, il nous faut passer le temps ( J ) puisque nous devons attendre une semaine avant de prendre un bateau qui permettra de rejoindre le chaud au Chili.
Neige, vent …on change d’air et Léa n’était pas encore très en forme. Nous pensons sincèrement que Léa a détesté ce village vu surtout les conditions climatiques. Même si nous n’avons pas pu gravir le Mont Fitz Roy, nous avons été enchantés d’avoir croisé des condors. Pour la petite hisoire, les condors sont très difficiles à voir et lorsque il y a tempête de vent ils ne descendent guère. Mais étaient-ils attirés par les amis de Léa que nous avons sorti du sac pour la photo ? (Miffy et canard ?) c’est un mystère mais quelque chose est sur, nous avons eu beaucoup de chance de les voir d’aussi près.

Ps : petite note critique envers la ville de El Calafate. Une ville qui s’est fait rattrapée pas son essor économique et touristique et qui ne sait malheureusement pas gérer ses déchets …

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lundi 2 novembre 2009

Ushuaia ou la fin du monde

Uchhouya (20.10.09 - 26.10.09)

Avec Aerolina, compagnie aérienne nationale en Argentine, nous aurons bien des maux au cœur. (souvenez vous la panne d’haut parleur en rentrant de Salta et sans parler des retards et sièges se décollant de la structure de l’avion…) Cette fois-ci, c’est un atterrissage spectaculaire par monts et par vents à la tombée de la nuit. L’avion tangue à gauche, se redresse, puis à droite, va-t-on atterrir sur la piste où dans l’eau ?
( p.s pour nos amis voyageurs et agentes voyageuses J : compagnie aérienne a recommandé sous aucun prétexte)


Nous y sommes malgré tout à Ushuaia, un autre rêve se réalise… encore mille kilomètres et c’est l’Antarctique…mais nous gardons la tête froide…nous n’irons pas plus bas meme si l’envie est très très présente.

A Ushuaia, il y a des maisons colorées, parfois revêtues de tôles, ou des petites cabanes qui ressemblent à de petits chalets suisses pour nains. Que dire de notre hostel, nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprises seuls dans un grand living room, d’où l’impression de se sentir à la maison et parfois sans avoir les clés, car pour la petite histoire, un soir, nous avons dû rentrer par la fenêtre car « nobody at home » pour venir nous ouvrir ! c’est dire ce sentiment d’être seul au bout du monde !

Pensez vous qu’il fasse froid à Ushuaia ? Il est commun de dire qu’il peut y avoir tous les temps en une journée. Soleil, neige, pluie et vent…. Chaud , froid… à vous surprendre d’une minute à l’autre.
Nous avons démarré la visite du parc national sous la pluie avant de se poser au bord du lac et de profiter de quelques rayons de soleil (pendant que Léa faisait la sieste dans la voiture), puis nous avons trouvé de la neige et des vents forts un peu plus tard (un vrai opéra de Vivaldi).

Un des temps fort de cette escapade à Ushuaia est la balade sur le canal de Beagle. Nous avons en effet embarqué sur un petit bateau, environs 20 personnes à bord et des guides jeunes et dynamiques, du café et chocolat chaud à bord… tout ce qu’il nous fallait pour affronter les rafales de vents sur le pont du bateau.
Rencontre avec deux pingouins égarés avant de se retrouver à quelques centimètres des éléphants de mer….qui sentent très très fort l’odeur de la mer ! Débarquement sur une île pour voir des restes de coquillages de la tribu des Yamanah. Une ethnie décimée, il y a peine une centaine années. Une histoire aux airs d’ethnocide ! la reconnaissance des territoires des indiens s’écrient dans les musées notamment et l’exercice de mémoire est demandé. En lisant quelques écrits sur cette communauté, il est intéressant d’observer que les relations entre les hommes et les femmes sont égalitaires, que le lien qui les unit avec la nature est source de sérénité, de respect et harmonie….

Ici ou ailleurs, les minorités peinent à se faire une place
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dimanche 25 octobre 2009

Puerto madryn

Region Puerto Madryn (14.10.09 - 20.10.09)

Le lendemain matin de notre retour sur Buenos Aires, une petite partie de la Suisse arrivait à notre hostel. C’est Magali, le bonne fée, arrivée avec pleins de chocolat, des habits chauds et des cadeaux pour Léa (tant de cadeaux, merci les parents). Magali nous a même rapporté un bout du journal « le Temps » qu’il fait bon prendre le temps de le lire, au moins une fois, lorsqu’on se trouve très loin de l’actualité suisse.
Deux jours dans les rues de Buenos avant de nous envoler pour Trelew, Patagonie. Le pilote de l’avion nous a fat un joli cadeau, puisqu’il a volé très bas pendant un quart d’heure avant l’atterrissage. Paysages vierges qui s’étendent à l’infini, une grande bouffée d’air après la ville.
Le lendemain, location de voiture, pick-up Magali (nous avons réussi à la convaincre, elle nous a rejoint en bus) et départ pour deux jours sur la péninsule Valdès. Magnifique endroit, avec rencontre de quasi tous les animaux vivant dans ces lieux, autruches, guanacos, chevaux sauvages, lapins, petits renards ainsi que les incontournables, pingouins, lions de mer, éléphant de mer et le plus beau, le plus gros, les baleines franches. Le spectacle des baleines qui viennent jouer au bord de la plage et se reposer avant de mettre bas nous laisse sans voix, majestueux. Maintenant, Léa jubile à chaque fois que nous tombons sur une photo de baleine.

Puis départ pour Gaiman, village gallois paisible où règne le kitsch des salons de thé à l’anglaise. Visite de la réserve des pingouins, quatre-cents milles spécimens nous attendent tranquillement, nous traversons leur propriété….faisant bien attention de ne pas marcher sur un œuf ! Depuis Léa imite très bien le pingouin

En une semaine, nous avons découvert de formidables animaux avec des paysages époustouflant, une nature encore préservée dans ce monde. Décidément, la Patagonie, ça fait envie !
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vendredi 23 octobre 2009

Salta et les quebradas

Nord ouest argentin, une argentine dans l’argentine (01.10.09 - 11.10.09)

Nous avons passé 10 jours incroyables. Des paysages magnifiques nous ont entourés tout au long de notre route. On décide d’embarquer afin d’aller goûter à la liberté grâce à notre Ferrari de location. Le meilleur des choix pour s’arrêter ou tu veux et admirer ces montagnes qui poussent à la réflexion. Entre celles du nord qui reflètent des peintures dignes de Van gogh, celles du sud ouest qui nous ont fait voyager sur la lune ou mars… En tout 4 En tout 400 km de rallye sur routes caillouteuses, poussiéreuses, mettant parfois plus de deux heures pour parcourir 50 km. A nord, la Bolivie et le Chili ne sont pas loin. A chacune des étapes, des petits villages typiques, joueurs de flûtes de pan en poncho, vendeurs de pulls en lama et petites auberges aux plats régionaux (maïs, crème, ragout).
Tout au Sud, Cafayate, les paysages changent, on est dans la région des vignes, les cactus s’espacent. Au retour su Salta, nous avons passer une nuit dans une pousada aux chèvres, endroit magique (encore un) en pleine campagne au bord de route. Beaucoup de chèvres dont les ancêtres venaient de Saanen en Suisse !
On vous passe les détails mais deux anecdotes me reviennent : d’abord Laurent qui aurait pu vivre l’expérience d’une nuit en prison parce qu’il n’avait pas mis sa ceinture et oublier d’allumer les phares de la voiture (obligatoire), avec son air de chien battu, il s’en sort avec une amende gentille. Puis Maryline qui a faillit se faire manger la jambe part deux gros chiens en allant toquer à la porte d’un vieux monsieur pour un morceau de fromage de chèvre. Quant à Léa, elle a montré à plusieurs reprises son sens du leadership sur les places de jeux.

Petite inquiétude dans l’avion du retour avec l’hôtesse qui a sorti un porte-voix pour s’adresser aux passagers et la porte du pilote grande ouverte durant tout le voyage, mais nous sommes toujours là.
Hasta luego….. (merci pour vos commentaires ça fait plaisir de savoir que le climat sybérien sévit en Suisse pendant que l’on met de la crème solaire sur le bout des oreilles)

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lundi 12 octobre 2009

buenos Aires, la ciudade

BA (25.09.09)

Dès notre arrivée, on se sent un peu comme chez nous, c'est-à dire que le gens sont plus ou moins typés comme des européens (comme cela on passe incognito puisque on nous demande même le chemin.. ) mais le flot continu de personnes et de véhicules, le bruit permanent, nous montre bien que nous sommes en ville, on dirait un peu New-York en sortant de l’aéroport.
(p.s : bon il faut quand meme signaler que Laurent n est jamais allé a NY…)

Notre premier hostel, recommandé pour routard sans enfant, ressemble à un squat original ! Le type qui tient cet « casa » est un artiste dans un genre bien alternatif. Même si l’hygiène est passable, que l’atmosphère est sympa., nous décidons de rester car en ce début de week end, ce n’est pas facile de trouver une chambre !( nous n’avons bien sur pas réserver ..)
Après une soirée bien arrosée pour Laurent, nous avons entamés notre visite par le quartier de San Telmo, bâtisses coloniales, quartier d’artistes qui ressemble à une brocante géante avec quelques posters de grands classiques du cinéma, traduits en espagnol et une quantité de vinyles incroyables. On ne sait pas trop où tourner son regard, faute de s’arrêter une énième fois devant un stand ou dans une boutique. Puis, cette petite place avec quelques vendeurs, quelques restos et au milieu un couple de danseurs de Tango. Corps enlacés, robe échancrée, chaussures qui glissent à merveille sur le sol, regards, costume, mouvements forts et précis….. tout y est, le tango c’est hyper sensuel …on va s’y mettre un jour !

Bon vous l’aurez compris, tout allait bien.
Puis nous sommes partis à la rencontre d’une personne rencontrée sur le net ( grâce au couchsurfing.com).
Cette personne habitait au centre selon notre carte de la ville, téléphone, prise de rendez-vous et départ à pied avec nos gros sacs, et une Léa qui dormait dans son pouce pouce, après 20 min. de marche nous devions plus être loin. Laurent prend quand même un taxi avec tous les bagages et Mary devait me rejoindre afin que Léa puisse faire une sieste. Et bien qu’elle ne fut pas notre surprise en voyant le taxi s’éloigner au loin et dans une direction tout opposée. C’est à ce moment que j’aurais pu perdre Mary et Léa, les laissant sans argent et sans papiers. Finalement, je demande au taxi de faire demi-tour, afin de prendre nos deux passagères pour s’en aller bien loin dans la ville de Buenos Aires…Nous rencontrons cette femme avec enfants bien sympathiques, notre espagnol se durcit,…, nous comprenons alors que notre couch serait un sol, sans couch (traduction en francais de canapé), nuit blanche donc pour nous (sauf Léa qui avait son couch… heureusement) Une sacré expérience nocturne !
Difficulté à trouvé un autre hôtel le lendemain matin, en écumant tout l’annuaire, et trajet en bus d’une demi-heure mouillés, fatigués, sans avoir mangés…..bref la vraie expérience de routard qu’on souhaite éviter pour nous et surtout pour notre Léa. Ca ressemblait à un
Cauchemar. Pourtant BA est une grande ville..nous gardions notre attitude positive et dérerminée à trouver un logement. nous avons atterris à nouveau dans le quartier de San Telmo. Mary a eu l’intuition qu’un hostel aurait de la place et effectivement, après une longue insistance sur la sonnette de la porte, un gentil monsieur et venu m’ouvrir, il a prononcé la formule magique de chambre libre, à prix abordable, ainsi nous étions sauvés.

Après avoir repris des forces autour d’un bon Lomo(steak argentin) et un bon malbec, nous sommes rapidement sentis à l’aise dans cette ville. Les « collectivos », bus locaux, n’ont plus de secrets pour nous. Ainsi pour se rendre au Caminito , il faut prendre le 24 et pour la visite du cimetière où repose Evita, c’est le 17….facile ! Pour nous évader un peu de cette civilisation aux odeurs de carozen, une visite vers le Tigre s’imposait, quel contraste à une heure de la ville.
Pour être original et faire un tourisme sortant des sentiers battus, nous avons également testé les services médicaux de la clinique Alleman. (Léa nous a fait une petite infection urinaire)

Les quelques jours passés à Buenos Aires ont été mouvementés, très riches, forts en images et en intensité.
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Quittons la ville pour la montagne. Une argentine dans l’argentine parait-il…

jeudi 1 octobre 2009

Iguazu

Iguazu coté brésilien (21.09.09 - 22.09.09)

Notre arrivée à Foz de Iguazu marque la fin de notre aventure brésilienne. Point de croisement avec le Paraguay et l’Argentine, ont rencontre des gens plus typés. Pas mal de Guarani qui n’on pas vraiment de signe distinctif, néanmoins ils ont tous un thermos d’eau chaude dans une main et une tasse à Maté dans l’autre.

Nous sommes arrivés de Dourados, ville sans grand intérêt à première vue qui ne figure pas dans les guides touristiques. Mais lorsque vous faites la visite guidée avec un Monsieur colonel de l’armée à la retraite qui se passionne pour l’histoire de son pays, la ville prend une autre tournure. Nous avons adoré nous promener au marché local où Paraguayens et Japonais vendent leurs pâtisseries, fruits et légumes et autres pièces de viande de toutes les parties du cochons !
Bref, nous devions prendre un bus vers 17h00 en espérant que Léa puisse s’endormir assez rapidement dans la soirée afin de passer une nuit tranquille et d’arrivé à Foz vers 7h00 le lendemain. Manque de chance et cas unique en Amérique latine…. Il y a eu un incident sur la route et notre bus était annoncé avec du retard. Finalement, c’est à 1h00 du matin que nous sommes partis pour Foz de Iguazu, dès lors, nos plans de sommeil étaient chamboulés, et la nuit s’annonçait un peu plus courte que prévu. Effectivement, nous avons débarqué le lendemain pour le repas de midi….mais au plus grand étonnement, nous avons dormi et étions presque frais pour attaquer une nouvelle journée…au bord de la piscine.

Les chutes version brésilienne :
Il paraît que la vue est époustouflante du côté brésilien car ont voit l’ensemble du site, plus de 200 chutes qui se déversent dans le Rio. On peut se rendre compte de la puissance de force naturelle de l’eau. Je dis bien il paraît, parce que l’eau ambiante ne suffisait pas le jour de la visite, la pluie s’est alors invitée pour la journée. Du coup le paysage d’en face donnait la même impression que lorsque l’on se trouve sur les pistes de ski un jour de brouillard. Cela dit, nous avons quand même eu une ou deux éclaircies, pouvant à peu près voir la partie argentine et s’imaginer comme cela doit être idyllique un jour de beau temps. Le promontoire qui passe devant la cascade est impressionnant car le bruit est intense et les vapeurs de l’eau nous ont trempé en quelques secondes, sans exceptions nous avions pris notre douche.

Les chutes version argentines :

Le lendemain, c’est le grand départ pour l’Argentine, la langue hispanique nous semble plus familière et surtout nous avons passé la douane sans problème grâce à Chicco qui nous a conduit dans son minibus, agitant son drapeaux du Bocca junior, un chapeau de paille sur la tête et qui donne des bombons au caramel à toutes les demoiselles…. A lui tout seul, il amène de la joie dans un poste de douane (et cest pas gagné d’avance).
Côté argentin, nous avons eu le droit au soleil lors de notre deuxième visite, c’est incroyable comme c’est beau, les arcs-en-ciel permanants, les innombrables chutes d’eau et surtout nous sommes dans le site, en pleine nature, Magnifique, saisissant, il n’y a pas de mots pour exprimer tant d’émotion…

http://picasaweb.google.com/mthorinburgdorfer/Iguazu?authkey=Gv1sRgCPSEnY_27oXHhQE&feat=directlink

samedi 26 septembre 2009

Bye Bye Brésil, Buenos Dias Argentina


Dernier soir au Brésil, 22.09.2009, il est 20h et il pleut. Léa dort et nous, nous sirotons notre dernière caipirhinia.

Spécial Interview :


Que penses-tu du Brésil, Laurent ?
« Je pense que c est un grand pays, magnifique, avec des endroits très différents. Les gens sont plutôt accueillants et prêt à rendre services. Les Brésiliens semblent conscients que malgré les promesses du gouvernement, ils restent d’énormes problèmes à résoudre. Concernant la nourriture et la boisson, il y a vraiment du bon. »


Qu’est ce que tu t’attendais à voir ou à ressentir?
« Plus de foot dans la rue ou dans les conversations,
mis à part à Rio où l’effervescence est à son pic. »
« Pas de sentiment d’insécurité, pourtant tellement annoncée »
« Plus de pauvreté et moins d’infrastructures. »
« Beaucoup plus d’hygiène que ce que j’aurai pu imaginer. »


Quels tuyaux tu donnerais à quelqu’un qui souhaite voyager au Brésil ?
« Lève le pouce comme Ronaldhino et dit : Ta Bon »


٭٭٭

Quel est ton meilleur souvenir au Brésil Maryline ?
« Lorsque nous étions dans un petit bateau, dans le Pantanal, observant les oiseaux et autres animaux et que nous avons pu voir deux jaguars. »

Et le pire ?
« Les coups de feux en pleine nuit à Rio. Et dans une moindre mesure, le manque d’eau courante à Imbassaï pendant 24h »


Quel est ton sentiment à général à l’égard de ce pays ?
« Un pays fascinant avec une population hétérogène, métissée qui semble pourtant relativement bien cohabiter. C’est un pays qui vaut le détour. »
« On peut, néanmoins, ressentir son passé colonial : on ne parle par portugais pour rien. »
« Gentillesse envers les touristes. Les gens sont fascinés par les enfants, spécialement gentils auprès des petites filles blondes. »


Voyager en famille ?
« vive T’choupi » les mamans me comprendront. »
« C’est un peu comme à la maison mais au bout du monde,
24h/24h. »

Affaire à suivre….

jeudi 17 septembre 2009

Pantanal

Région du Pantanal (12.09.09 -15.09.09)
Bonito (15.09.09)
Dourados (18.09.09 - 20.09.09 couchsurfing allongé)

http://picasaweb.google.ch/mthorinburgdorfer/Pantanalblog?authkey=Gv1sRgCKTk9ODPqa7s2QE&feat=directlink

Pantanal : la nature….ça vous gagne !

Nous avons passé 4 jours en pleine nature, loin des bruits de la ville, loin des appareils électroniques et des vapeurs de pétrole.

Entre jungle et savane, les paysages se succèdent, nous sommes en saison sèche, donc moins de couleurs mais moins de mosquitos également. C’est mieux pour nous et pour Léa, car elles sont voraces ses bêbêtes. Ce fut d’ailleurs mon cadeau de bienvenue, même pas sorti du van que mon coude est pris pour cible.

Après 7 km pont sur une route en terre, nous arrivons à la pousada des loutres, tout est monté sur pilotis car l’eau recouvre toute la surface durant la saison des pluies. Nous longeons dans un chalet, entouré d’arbres et d’innombrables oiseaux qui paradent et chantent leurs airs dansants.

Paolo, notre guide, nous propose d’abord une sortie en bateau, durant laquelle nous pouvons observer sur les rives du Rio, des crocodiles de toutes tailles, qui partagent leur espace avec des capivaras (énormes rongeurs herbivore). Divers échassiers, des singes et, clou du spectacle…….. deux jaguars qui se lèchent les babines et montent aux arbres. Apparemment, nous avons eu de la chance, le jaguar préfère en général l’intimité et ne s’observe pas facilement. Bref, une sortie époustouflante qui se termine de nuit, éclairés par les lucioles qui délimitent les bords du rio.

Le lendemain, réveil quasi effrayant par de gros bruits gutturaux, sont-ce les crocodiles qui s’arrachent une biche, mais non, les singes sont venus nous rendre visite sur un arbre proche du chalet. Il nous restait un objectif au Pantanal, photographier un Toucan. Ça sera chose faite l’après-midi même, lors d’une marche autour d’un lac où nous avons pu croiser de nombreux crocodiles de tous prêt, à la limite de leur marcher dessus tellement qu’ils sont regroupés autour des rares points d’eau. Encore une bonne surprise, après le Toucan, c’est deux magnifiques Arara qui viennent se poser proche de la ferme, comme quoi il reste quelques exemplaires en liberté, ouf !

Un gros trip, qu’il fait bon vivre lorsqu’on connaît l’évolution actuelle de la planète. Vive le Pantanal, merci à la miss de l’office du tourisme qui nous a vivement recommandé cette pousada. Léa est heureuse d’avoir pu toucher, jouer avec un poisson chat et finalement les moustiques ont été assez clément ou l’anti-moustique a été assez efficace.

Ci dessous l'adresse de notre Hotel mais je crois que ca marche pas vraiment ...
http://www.passodolontra.com.br/

samedi 12 septembre 2009

Imbassai ou un petit coin de paradis

Imbassai ( 03.09.09 - 12.09.09)

http://picasaweb.google.ch/mthorinburgdorfer/Imbassaiblog?authkey=Gv1sRgCOePramWtaOYdA&feat=directlink

C’est un petit village de 1'000 habitants, loin de la masse touristique. On y a passé 5 jours à se prélasser, à bronzer, à jouer avec les énormes vagues..bref un petit coin de paradis. Seuls au monde ou presque, installés à 50m de la plage, nous avons pu recharger nos batteries après deux semaines…. loin de vous.
Dans une charmante casa tenu par un italien s’affirmant un peu anarchiste, Conrado. Il nous a fait par de sa vision du Brésil et de son administration, de la mondialisation…de grandes discussions donc…bref ce fut « muito intéressante ». Cette casa était aussi à proximité d’une petite communauté rasta. On a un peu sympathisé et Léa a même participé à une activité culturelle organisée pour les enfants. Si ça c’est pas de l’intégration !

Nous étions donc déconnecté du monde et là au moment ou je vous écris, à l’aéroport de Salvador de Bahia, une drôle de sensation. Une sensation d’étrangeté après avoir passé 5 jours dans la nature, la playa et les cocotiers. Retour à la réalité, le voyage continue let’s go to Campo Grande.


Nous devons prendre un avion, deux avions…va-t-on y arriver ?

Léa est toute excitée depuis qu’elle sait que nous allons prendre l’avion. A l’aéroport, nous n’entendons qu’elle. Léa se réjouit tellement de « coller » ( traduction pour décoller).

1h plus tard ….nous sommes dans l’avion, Léa change d’avis et c’est la crise ! mmm ca change vite d’avis les enfants…

2h30 plus tard, on court, on court, nous avons 20 min pour transiter…il faut parcourir tout l’aéroport de Sao Paolo, les gens sont plutôt froids, nous qui étions habitués à davantage de sourires et de compassion auprès de notre « crianza » Léa. Mais nous avons réussi à le prendre cet avion, on a passé l’œil aguerrit des contrôleurs masqués qui en passant avaient tous l’air malades…
Fait pas bon vivre de travailler dans un aéroport quand la grippe fait rage.

Nous allons attaquer le Pantanal, une région naturelle là où les animaux vivent encore dans un écosystème équilibré. Nous espérons voir pleins d’animaux (des toucans pour Laurent) et de capturer…. :-) quelques photos

Ciao


Mary pour la malola family

p.s : Saviez- vous que les étoiles étaient des maisons ? signé Léa


http://www.imbale.altervista.org/

mardi 8 septembre 2009

Praia do forte y Diogo

http://picasaweb.google.com/mthorinburgdorfer/PraiaDoForteDiogo?authkey=Gv1sRgCLOA_4-NkaGLEw&feat=directlink

Diogo ( 01.09.09 - 03.09.09 )

On se demande comment Diogo figure sur les cartes touristiques, tellement c’est minuscule. Petit village de pêcheur sur une route en terre et des que l’on passe le pont, des étendues de dunes blanches jusqu’à la mer. Lorsque nous avons croisé les chiens, ne sachant pas où nous allions, aucune autre forme de vie aux alentours, Maryline s’est mise à douter. Nous avons persévérer et avons fini par trouver quelques maisons, puis avons gravit une petite colline, de sable plus coloré, pour arriver sur une plage déserte avec des cocotiers à perte de vue. Maintenant l’on comprend mieux pourquoi l’endroit n’est pas indiqué et gardé secret !

mardi 1 septembre 2009

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia (24.08 - 27.08.09 ) Praia de Forte

http://picasaweb.google.com/mthorinburgdorfer/SalvadorBlog?authkey=Gv1sRgCMrqkan6m8nijQE&feat=directlink

Voici les plages rêvées du Nordeste, sable blanc, cocotier, soleil et myriades de poissons colorés. Maryline n’en pouvait plus d’attendre pour aller se baigner, plus d’une semaine au Brésil sans véritable plage. Le premier jour ne fut pas autant « carte postale », petite plage, pas très propre et début de pluie au moment où nos orteils touchèrent l’eau (pas de panique, nous l’avons trouvé plus tard ce paradis aquatique).

La grande place de Salvador à un petit air de Martinique ou Cuba, avec en plus, les sons du Bilimbau et les grandes roues des danseurs de Capoaira.. Léa reste crochée sur les démonstrations de cette danse, Maryline admire les corps sculpturaux de ces sportifs, pendant que Laurent verse des pièces dans les chapeaux qui circulent afin de soutenir leur école (puriste anti touriste s’abstenir).

Les odeurs de la nourriture Bahinaise ainsi que les tenues vestimentaires des « Mamas créoles » nous séduisent totalement, d’ailleurs notre repas au buffet bahinais nous a vraiment rempli la pense, titillant infiniment nos papilles gustatives. Léa découvre, Léa approuve, quel estomac ce jour-là !

Nous sommes restés trois jours, avant de partir pour la côte, plus paradisiaque, plus balnéaire et bien loin de sollicitation et des images de pauvreté de la ville.

« On y va » tel est le slogan quotidien de notre Léa, donc on y va à Praia del Forte.

Selon des locaux : Léa is « so electric » TA Bon ta bon

vendredi 28 août 2009

mercredi 26 août 2009

Déja une semaine

Déjà une semaine, le temps passe vite quand tu ne dois que découvrir, rencontrer des gens,, visiter un nouveau pays, de nouvelles coutumes.

Rio de Janeiro est derrière nous, on y est resté une semaine.

Avoir son habitat à Copacabana, n’est ce pas un rêve ? Que nous soyons en hiver (20 degrés), il pleuve ou qu’il vente, cela reste quand même un « highligth » à ne pas manquer. C’est sur que nous aurions préféré un temps plus clément. Malgré tout, nous nous sommes promené sur cette plage mythique où parfois des reals papillonnent les pavés (ce qui nous a permis de nous offrir un buffet gargantuesque ! )

A un jour du départ pour Salvador de Bahia, nous avons finalement pu aller voir le fameux corcovado, ce christ, à bras ouvert qui attend que les carriocas (les habitants de Rio) se mettent au travail J.

Et pour finir, n’oublions pas notre première expérience de couchsurfing. Nous avons en effet dormi chez une famille brésilienne qui nous merveilleusement accueillit.

Mmm vive le fejoida !

Ci- dessous une sélection de photos

un lien d’un hostel très très sympa où tu te sens comme à la maison !

Besitos,

Mary

P.S : N’hésiter pas à réagir, notre blog se veut dynamique (hein delph !)


http://www.casacarioka.com/
http://picasaweb.google.com/mthorinburgdorfer/RioDeJaneiro?feat=directlink

jeudi 20 août 2009

Si tu vas à Rio

Rio (17.08.09 -24.08.09)

Salut à toi,
nous sommes bien heureux d etre arrivé à Rio, après une longue préparation au départ. Soleil y playa, vent et pluie, grattes-ciel ou carton, végétation luxuriante, circulation polluante, la ville nous montre bien des contrastes. Magnifique et mythique pour le moins, Rio est un bon dépaysement pour notre p'tite famille suisse. 2 jours à peine, Léa vit son 'jet lag' à fond, avec pour aventage d'observer le lever du jour et le réveil de la ville. Au passage je profite d'écrire qu'elle est adorable.
Voila, on te laisse car y a foot qui commence au Maracana. a+


Bon tout fonctionne, on prend contact bientõt.

Bon Noite

dimanche 16 août 2009

J-1 : on est sur le départ

Et Bien voilà, nous sommes à quelques heures du grand départ !
On squatte chez nos voisins, on dit au revoir à tout le monde, enfin presque et on se dit peut être que l'on est un peu fou ! une folie qui nous permettra de voir du monde, le monde.

Dire au revoir à son entourage proche, c'est pas facile mais en tout cas on a bien profité de tous ces derniers moments 2009, avec vous ! Merci à ceux qui sont venus à notre fête de départ, à ceux qui n'ont pas pu venir et qui le regrettent amèrement et à toutes ces personnes qui nous envoient encore des sms aujourd'hui.

Allez, j'ose vous souhaitez une merveilleuse fin d'année, un joyeux Noël et de bonnes pâques
On se réjouit d'ores et déjà de vous revoir(:-) ), pour vous raconter nos aventures.

Becus from la malola family

vite fait mal fait, un lien qui vous permettra de voir quelques personnalités:
http://picasaweb.google.com/mthorinburgdorfer/ByeBye?feat=directlink

samedi 27 juin 2009

Le vent tourne


Salut à toi, public

on te sait très nombreux sur ce blog.
D'abord la minute Michael Jackson, il était grand et précurseur ou incrustateur de musique. A part être attristé par la disparition de cet artiste et me rendre compte que la planète tourne, rien à ajouter.

Concernant notre voyage, ça avance, cette fois les choses s'accélèrent afin que tout soit régler avant de quitter la Suisse.
Parallèlement, Maryline trouve de nouveaux contacts qui sont prêts à nous accueillir en cours de route, des gens qui paraissent assez incroyables, si c'est possible, je me réjouis de manger une crêpe avec un breton qui vit sur un bateau entre Rio et Sao Paolo.

L'obsession de la découverte commence à nouveau à s'emparer de nous, alors qu'elle s'était faite plus discrète ses dernières années, nos membres recommence à être attiré vers de nouveaux horizons. De toute façon, on se tient au courant, avec petite photos à l'appui.

Votre nouvel internaute, Laurent

mardi 23 juin 2009

On se prépare activement ca rigole plus

Bonjour à vous qui essayez de suivre nos préparatifs !
Je vous l'accorde nous n'avons pas été très loquasse ces derniers temps..
ça promet
Faut quand même dire que nous n'avons pas chômé ! entre acheter nos billets (donc l'itinéraire du début est fixé..enfin presque), trouver notre sous locataire idéal ( notre Céline), faire nos passeports (enfin si notre chère administration cantonale accepte nos photos), enfin finir avec nos paperasses administratifs pour enfin faire nos sacs....i
Il reste encore 2 mois devant nous pour tout finaliser on tient le bon bout
A tout bientôt
Mary pour la malola family

mardi 7 avril 2009

Découverte du blog et partage virtuel

passer par le centre du Chili, la région des Lacs et prendre un bain chaud en regardant le volcan. Mais les gens et les paysages sont décrits comme étant identique à la Suisse ou l'Autriche.....

Est-ce une étape à ne pas manquer ou perdre du temps et racourcir notre trip dans la région des Observatoires?Que faire? c'est la question du jour

J- 120

Le projet devient concret puisque nous sommes à deux doigts de booker nos billets d'avion .... des gens viennent visiter notre appart...on est vacciné ....ET on commence déja à en rever la nuit..mais encore tant de choses à penser à faire...quel boulot... j'adore..
a bientot
la famille malola

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Une petite famille suisse qui parcourt le monde sac au dos ..

Winny aux pays des étoiles !

Winny aux pays des étoiles !
Bon voyage, mon p'tit chat

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